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De la souffrance à la délivrance

Des souffrances traversées, naissent les plaisirs décuplés
Sylvane Brut

Bonjour à vous tous,

Prise dans un raz-de-marée professionnel et personnel (pour de bonnes raisons), j’en ai oublié d’alimenter mon blog.

Le déclencheur de cet article est un séjour en clinique (programmé) pour éradiquer une vieille canaille, loin d’être là par hasard. En effet, la santé est selon moi une affaire multifactorielle : de la part physique à la part psychologique (hérédité, mémoire transgénérationnelle, rongeurs intérieures, refoulements, stress, hygiène de vie, environnement, etc.). Heureuse dans ma nouvelle vie de reconvertie, c’était l’occasion rêvée de régler ce dossier médical ! Parenthèse égocentrique fermée, j’espère que ces quelques lignes vous inspireront, vous éveilleront et vous épanouiront à votre tour.

1- Vivre est une chance

Et qu’est-ce qu’on est bien quand ça va bien. Cette évidence est une rapide piqûre de rappel qui nous ramène à l’essentiel, aux bonheurs simples et précieux de notre existence.

Qu’elles soient d’origine physiques et/ou morales, visibles, invisibles, superficielles ou profondes, nos souffrances nous rappellent que nous vivons et qu’il est capital qu’elles soient temporaires. C’est l’occasion rêvée de reconsidérer son présent, son futur en nous servant du passé, en évitant les pièges et schémas à reproduire.

⚡ Qui n’a pas souffert et n’est pas tombé, un jour, dans une spirale infernale ?

⚡ La souffrance est un véritable cercle vicieux…

⚡ Alors comment s’en sortir ?

⚡ Quels vecteurs de soulagement choisir ?

Vous seul avez les clés par votre détermination, une mise en action adaptée et des recours extérieurs efficaces et sains.

⚡ Plus vous vous projetterez positivement, plus vous allégerez votre souffrance.

⚡ Quand vous vous sentez mal, essayez d’imaginer, de trouver ce qui vous évade et vous rassure.

⚡ Objectif : intégrer une boucle vertueuse vouée au changement, laissant place à une satisfaction retrouvée ; idéalement, une santé de fer et un moral d’acier !

=> Du moins, c’est tout ce que je vous souhaite : de passer de la souffrance à la délivrance. En carrousel cela donne :

https://www.instagram.com/p/CdF1FyIjcUM/?utm_source=ig_web_copy_link

2/ Il n’y a de renaissance sans passer par la douleur des expériences passées

La souffrance est le fait d’éprouver une douleur physique ou morale.

Comment évaluer la souffrance. Est-elle relative, est-elle absolue ?

Evidemment, elle est propre à chacun, à son baromètre de sensibilité et de réceptivité aux précédentes souffrances. En chercher les causes et les explications relèverait plus de l’analyse. Cependant, il s’avère indispensable, de se poser et d’identifier les sources et catégories de souffrance.

Il n’est rien de constant, si ce n’est le changement.

⚡ Reconnaissons que face à un changement désiré ou subi l’épreuve est différente.

⚡ Un changement peut être lié à un point de rupture, une frustration, un trauma, un deuil…

⚡ Même si toute difficulté est, un jour, source d’enseignement, le parcours est plus ou moins long.

⚡ Il y a, hélas, des douleurs dont on ne se remettra jamais totalement.

⚡ En revanche, il y a de la marge de manœuvre et de « digestion », le temps aidant, pour certaines adversités traversées.

=> Question : est-ce qu’un jour le fardeau devient cadeau ?

Tout individu passe obligatoirement par ces différentes étapes avant d’accepter la nouvelle situation et la vivre pleinement, sereinement, en se projetant dans l’avenir. D’autant que la libération et la guérison viennent d’abord du bonheur intérieur.

Le pouvoir de l’optimisme et de la pensée positive y contribue amplement.

⚡ Esprit optimiste => esprit combatif => tentatives de solutions

⚡ Esprit pessimiste => découragement => souffrance accentuée

Lien entre souffrance, résilience et créativité :

On comprend qu’il y ait un lien direct entre souffrance et créativité. La créativité représenterait la réponse à une souffrance pour lutter contre sa cause : le manque ou l’excès. J’y reviendrai dans un prochain article.

Conseil de lecture :

Un merveilleux malheur

« On s’est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d’épreuves immenses et se faire une vie d’homme, malgré tout. Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d’organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis. C’est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l’adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille. »
Boris Cyrulnik